Après George Weah et plus récemment Bonaventure Kalou, les anciens joueurs parisiens se sentent pousser une vocation de politicien.
Dernier cas en date, c’est l’idole des anciens jeunes, Ronaldinho, qui a officialisé mardi soir, veille de son 38e anniversaire, une info qui était dans l’air depuis quelques mois en annonçant son transfert au Parti républicain brésilien, un parti de droite conservatrice proche de l’Église universelle du Royaume de Dieu.
Le Ballon d’or 2005 avait mis fin à sa carrière en janvier dernier. Selon une source interne au parti relayée par l’AFP, « il n’a pas été décidé pour le moment s’il se présenterait à une élection » .
Il ne faudra pas s’étonner si les phrases qui alimentent ses discours comportent de nombreuses virgules.
Après avoir commencé au Gremio Porto Alegre, sa ville natale, Ronaldino était devenu une star au Paris SG (2001-2003) puis au FC Barcelone (2003-2008). Champion du monde en 2002, Ballon d’Or en 2005, vainqueur de la Ligue des champions en 2006, il avait ensuite porté les couleurs de l’AC Milan (2008-2011) avant de rentrer au Brésil, à Flamengo (2011-2012) et à l’Atletico Mineiro (2012-2014), avec qui il a remporté la Copa Libertadores en 2013.