La 19e édition a mis la clé sous le paillasson le week-end dernier.
Un festi-bikutsi dans tous ses états et à vous tenir en haleine pendant longtemps. Une belle décoration artisanale au style bantou. Une cuisine de grand-mère au coin de feu. Des épis de maïs suspendus. Un espace « songho » pour la distraction des adultes.
Des fruits offerts aux passants selon la tradition bantoue. Une belle mise en bouche avant de se rendre sur la place de la danse et la vue en direct des grandes icônes du Bikutsi. Tels ont été les grands tableaux du festival bantou de cette année.
En couple, en famille ou accompagnés, de nombreux adeptes de la musique camerounaise ont pris part pendant une semaine à ce rendez-vous culturel organisé au club Eneo. L’un des moments forts a, sans doute, été la remise sur scène des mascottes de ce festival :
Aloa javis et Beti Joseph. 133 ans réunis. La 19e édition de ce festival a bien voulu honorer ce duo d’artistes et amis inséparables, par des prix de reconnaissance. Ainsi que d’autres grosses pointures du bikutsi comme Govinal, Tonton Ebogo, Richard Amougou, Ottou Marcelin, Eboué Chaleur…
Dans un mélange de sonorités venues de la diaspora, posé sur un fond du Bikutsi, les artistes ayant pris part à ce festival ont démontré que la musique ne connaît pas de frontières. Un résultat qui est allé au-delà des attentes des organisateurs.
Le public présent à ce festival a également été conquis par le talent des ces artistes et le fruit de leur travail. « Le festi-bikutsi ne se vit pas à la maison. Il faut être présent pour jouir de toutes les sensations transmises par cette musique en ce moment », confie Flavienne Otam, visiteur.
A l’issue de cette 19e édition, de nombreuses distinctions ont été décernées aux jeunes artistes talentueux.
On peut citer entre autres, le prix de la jeune découverte remporté par Manu Chrystal, le prix Bikutsi de l’année décerné à Pacha solo, le prix Bikutsi féminin attribué à l’artiste musicienne Coco Argentée et le prix de la diaspora confié à Barbara clémence.
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