En ce moment, c’est l’une des grandes figures de la musique gabonaise.
En 1995 : Début de sa carrière au sein du groupe Ibeka system, peu avant la disparition de son père qui fut la matrice de son engagement à faire carrière.
Arnaud Eyagha Edzo, né le 25 juin 1980 à Libreville est originaire de la province du woleu-ntem, située au nord du Gabon.
De1995 à 2000 il fera ses « premières armes », avant de rejoindre le groupe gospel appelé Apôtre du Christ dans lequel ce dernier va se perfectionner tant sur la dextérité à jouer du piano, de la guitare et d’autres instruments de musique.
En 2001 : L’artiste enregistre pour la première fois avec sa chorale le premier album à Yaoundé, dans lequel la plus part des compositions sont faits par lui-même, et au sein duquel, il va se démarquer de par sa voix extraordinaire, après l’obtention de son baccalauréat à Libreville.
Chemin faisant, il se voit dans l’obligation de partir et laisser le groupe gospel.
Il intègre le groupe Massako où il sera encadré par des anciens tel que Macjos chakara Duparis le vieux feu Eférol.
En 2004 l’artiste sort son premier maxi intitulé « Félly », qui va le propulser et le faire connaitre au grand public gabonais et à travers le milieu de la diaspora gabonaise à l’étranger
En 2OO5, l’artiste prend attache à certains de ses ainés dans la production, tout en exerçant au sein de leurs studios d’enregistrements, avant de se procurer son propre matériel de production.
Quelques années plus tard, il ouvre son studio d’enregistre qui le permettra de bien appréhender certaines perspectives en matière musicale.
A l’issue de son travail d’auteur compositeur de concert avec son benjamin Quentin, il va produire en 2008, avec pour titre « Nkom ngan »
Rody Menie avec le titre « Tué-tué »
En 2010, Le Séducteur avec « ZE d’aye wa bi »
Il est l’artiste est propriétaire du studio EDZO PRODUCTION depuis 2005.
En Afrique centrale, selon le regard extérieur, d’aucuns disent qu’il serait l’un des meilleurs en Matière de Mix et Mastering.
Si vous ne le connaissez pas, on vous certifie qu’Arnaud Eyagha est un musicien chanteur auteur compositeur. Il va se démarquer du noyau habituel qui consiste à suivre un genre de musique personnalisée, en se focalisant dans la musique de variété. Ce qui l’entraine et l’inspire à aimer foncièrement les danses traditionnelles de son village. Village par le passé ayant été l’un des berceaux de la danse Gaul joué à l’époque bien avant sa naissance. En dehors de l’Elone qui est aussi une danse traditionnelle, il va revaloriser le Gaul dont la communauté woleu-ntemoise croyait disparut. Et ce pour s’affirmer un peu plus, il émerge en surface, diffusant dans les chaines de radio locales et au grand public aujourd’hui deux albums « Mone mina » 2010 et « Tare Eko » 2O11.
NB « Arnaud Eyagha Edzo est un jeune artiste musicien gabonais en pleine émergence dans l’art des sonorités traditionnelles. Auteur compositeur, il vient de produire un nouvel album au nom de Tare Eko’o. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il chante l’Eko Gaulle, une musique et danse qui fait référence de l’agence coloniale implantée au Gabon. Musique et danse presque disparut, Arnaud entend bien faire renaître les pas de danses à travers Tare Eko’o (père Eko). Il apporte d’autres sonorités plus modernes, sans changer la structure musicale de cette danse. De mémoire historique, l’Eko de Gaulle est donc à la fois une danse et une mise en scène plus ou moins théâtrale du pouvoir colonial. Arnaud qui s’inspire des sonorités traditionnelles, compte bien exploiter le filon de cette structure à la fois de l’Eko Gaulle, notamment de Megane. »..
Félicitation et courage…Le proverbe Ekang a eu raison pour évoquer la continuité « Le margouillat avait dit toute parole entendue l’est définitivement »
